jeudi 4 juillet 2013

De la campagne à la ville 1.2

Aujourd'hui, je suis allée à Montréal afin de prendre possession de mes clefs pour pouvoir éventuellement rentrer dans l'appart, que je vais appeler: L'Antre. Et donc, ma journée a plutôt tournée au désastre, mélanger dans mon cœur avec une énorme perplexité.

Je vous explique:

5h30: Le Réveil.

 
Bon, comme à chaque jour, il faut se lever, et faire ça journée. La mienne a commencé BEAUCOUP trop tôt. Ça m'a pris autant de temps me réveiller que de m'endormir. Et je me suis endormie. En deux heures. Bref, aucun évènement notable sur mon réveil, excepté des carottes aux couleurs douteuses qui, après avoir goûté, était juste moins fraîche, mais encore consommable.
 

6h30: Le Bug Metro-Matinal.

 
La STM, connerie des temps modernes, mais toutefois écologique, fait des siennes de ces temps-ci. Et, puisque je prends le métro cinq fois par année, il a décidé de me faire goûté un de ces fameux bug. Je le déteste. Retard de dix minutes avant de SEULEMENT quitter Montmorency. Ensuite, cinq minutes sur chaque station. QUARANTE CINQ minutes pour me rendre en un endroit que, normalement, en dix minutes j'y serais. ''Moi là, ce que j'adore profondément dans la vie, c'est les pannes de métro... ahhhh que c'est le fun un metro plein à craquer où deux gentillhommes inconnus pouvaient à loisir me tripoter les fesses dans le fond du metro (ce qu'ils n'ont pas fait, du moins pas par exprès (hopefully) alors qu'en avant, on pousse et pousse et pousse pour tous rentrer. Même quand il y a plus de place, les gens croient que ça va agrandir par magie... ah là là, vive la STM et c'est maudit panne stupide!'' Voilà ce que je me suis dis.
 

Vers 10h00: L'éternelle discussion philosophique.

 
Au parc Lafontaine, je végétais tranquillement en tentant de reprendre une température corporelle normale quand un homme à guitare a commencé à... Ben faire de la musique. Je me détendais bien et j'ai commencé à écrire mes idées d'histoires farfelues dans mon carnet-girafe. Il m'a interpelé et on a discuté. Non, faux. IL a discuté. Pendant quarante-cinq minutes, une heure. Oui, c'était intéressant, mais c'était redondant. Et il a fini, en me disant, c'est pas que je ne veux pas te parler... COMME SI C'ÉTAIT MOI QUI AVAIT PARLÉ. J'adore les gens, mais des fois... C'est pas la bonne journée.

 

Vers 12h00: L'humiliation post-demande d'emploi.

 
Bouerk. J'ai honte. Je voulais aller porter quelques CV, histoire de me trouver un travail au plus vite. Et donc, je suis aller dans un magasin de chaussure et l'homme à la caisse a été très austère, et mes nerfs ont escaladés l'Everest. Et j'ai échappé ma pile de trente CV, en lui en donnant un. Juste voir son visage voulait tout dire. Le genre: On ne te rappellera jamais. Donc, adieu magasin de chaussure.
 

Vers 13h00: Le crachat et le papier recyclé.

 
Un magasin de t-shirt demandait des employés. J'ai donné mon CV à une fille à l'air incroyablement snobe. Ça a mal été, je ne saurais dire pourquoi. Mais bon, on s'entend que j'avais l'impression qu'elle allait cracher sur mon CV et le passer à la déchiqueteuse dès que je mettrai les pieds hors de la pièce. C'est pas grave. Je vais y arriver.
 

Vers 14h30: Perplexe. Je suis perplexe.

 
De retour vers le monde émergé, je sortais du métro Montmorency quand j'ai vu un dude qui me regardait, dans les escaliers roulants contraire au miens. Je lui ai souris, comme je souris à tout le monde, histoire d'être sympathique. S'en suit des signes étranges échangés entre nous. Puis il est venu me retrouver, m'a demandé mon numéro. J'ai pas trop su comment réagir, puisque j'avais suintantement chaud, j'étais dépeignée et avais une face qui aurait mérité un coup de photoshop. Et puis, c'était la première fois qu'on demandait mon numéro. J'y pense et je suis sous le choc, encore maintenant. Bref, je ne m'éternise pas.
 
Toute cette farfelue aventure est à suivre...
... Dans le tome trois! ;)
 

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